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Que du bonheur !
5 janvier 2010

Un chasseur sachant chasser

Le z'homme est chasseur pas de réclamation possible : j'étais au courant avant de sortir avec lui...

Un dimanche, le z'homme me propose d'aller à la chasse avec lui qu'est ce que j'ai fait de mal ? Le choix est difficile : rester vautrée sur le canap' à regarder le DVD que je veux, naaaan pas celui de la chasse au lièvre !  au chaud, avec un bon café, sans enfant OU aller marcher dans la gadoue, doux, la gadoue, la gadoue, la gadoue, et le froid au milieu des champs....

Et ben vous me croirez si vous voulez mais je suis allée à la chasse ! ce qu'on fait pas par amour, j'vous jure !

Je me suis donc retrouvée aux aguets, en plein vent champ à chercher, l'oeil perçant et l'oreille dressée, le gibier qui nourrira nos enfants... bon en fait, je suivais le z'homme en me tordant les chevilles dans les ornières mais je vous assure que l'intention y était !
Et pis rien, que dalle, pas l'ombre d'une oreille de lapin, ou d'une plume de pigeon. Rien jusqu'à ce qu'un lièvre me court dans les pieds, manquant de me faire faire une crise cardiaque ! Bien sûr, c'était au moment où le z'homme faisait le tour derrière une haie ! Super ! Je fais quoi moi ? j'ai pas de fusil ! J'ai couru après en lui jetant des pierres braillé comme un âne AAAAAH !!! Chériiiiiiii... le pâté fout l'caaaaamp ! Cela n'a eu aucun effet sur le lièvre, qui court toujours...
Mon coeur a, à nouveau, fait 3 tours dans mes baskets quand tout à coup, perdue dans mes pensées, j'ai vu le z'homme se retourner, l'oeil dans le fusil je vous rappelle que j'étais derrière lui, et qu'il a tiré au dessus de nos têtes eh oh ça va pas bien non ? sur un pigeon qui passait ! Le pigeon a continué de passer et est allé se cacher dans les grands arbres...

Au bout de 3 heures, nous sommes rentrés trempés, frigorifiés, mon pantalon plein d'épines... et bredouille !

Et pourtant, c'est un dimanche que j'ai vraiment apprécié, un après-midi où je suis entrée dans l'univers du z'homme, partageant avec lui sa passion de la nature.

Et pis, ça aurait pu être pire...

Note : Arf ! Qu'il est beau le z'homme en tenue de para ! Que du bonheur !

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